Une dominatrice raconte son quotidien

La pratique sexuelle de femme dominante au lit se veut être plus qu’un simple jeu. , c’est ce qu’on peut comprendre de l’interview que dame Kristina Marlen a accepté nous donner. Dominatrice au lit de profession, elle exerce son métier à Berlin. Nous avons essayé de mieux comprendre comment cela se passe et voici ses réponses.

Le client entre en contact avec vous, et après ?

« Avant que le client ne bénéficie de mes services, on échange d’abord par courrier électronique sur ce qu’il désire concrètement. Ensuite une fois l’accord conclut, il me retrouve dans une chambre préparée par mes soins. Je fais le travail et il me paie. Ensuite je le laisse me parler un peu de l’expérience vécue » 

Avez-vous vécu une fois quelque chose de bizarre dans l’exercice de votre activité ?

« Eh ben oui, j’en ai vécu plusieurs même je dirai. Un jour un mahométan voulant à tout prix de mes services de dominatrices au lit, me convainc de devenir sa femme. En fait étant un bon pratiquant de l’islam, il ne peut toucher une autre femme qui n’est pas la sienne. Mais puisqu’il est prêt pour payer le prix de sa folie, je l’ai satisfait en m’assurant que le divorce sera prononcé après. » 

Quel est votre principal outil de travail ?

« Pour immobiliser mes clients, ma corde me suffit. J’adore ça et je le fais bien d’ailleurs, tout en respectant les limites exigées » 

Quelle est la partie que vous adorez pendant que vous êtes en action ?

« D’abord je ne me lasse pas d’écouter ce que veulent mes clients concrètement. Ensuite je m’approche d’eux, du genre corps à corps pour pénétrer leurs esprits et apporter toute la solution nécessaire. » 

Quels sont les bons et les mauvais côtés du port du latex ?

« Il est vrai qu’il vous donne l’air sexy et attirant quand on le porte. Mais le problème est qu’on transpire de partout et ça vous met un peu mal à l’aise. Il suffit de s’assoir dans un sofa et tout est mouillé en quelques minutes. Mais bon, puisque ça ne dérange pas trop les clients, on s’habitue. » 

Quelle fut votre plus grande récompense pour service rendu à un client ?

« Il fut un jour où je devais passer plusieurs séjours en Taïwan, au Singapour et à Hong Kong pour des formations, quand un client fidèle à moi a décidé de prendre en charge mes frais d’hébergement à l’hôtel Intercontinental et Mandarin Oriental ; deux des meilleurs hôtels de luxe de l’Asie.  

Quelles sont les expressions techniques (safeword) que vous employez avec vos clients pour vous faire comprendre ?

« Cela se passe exactement comme les couleurs d’un feu de circulation, il y a : le vert qui veut dire avancer, l’orange qui signifie ralentir et le rouge qui vous demande de vous arrêter. Lorsqu’il arrive que je doute de l’intensité dans mes actes, je demande au client si je peux continuer. S’il me dit vert alors je fonce jusqu’à venir à un niveau où il me dit orange. Ça veut dire que je ne dois pas augmenter d’intensité, mais dans le même temps je peux garder ce rythme. Enfin quand il dit rouge, alors je m’arrête automatiquement. » 

Y a-t-il des choses dont vous êtes forcée de faire malgré vous ?

« Eh oui! Comme toute activité, celle-ci a des contraintes aussi. Mais la principale est de pouvoir s’approcher de quelqu’un qui pue. » 

Quel est le plus beau compliment qu’un client ne vous a jamais fait ?

« Le meilleur compliment reçu c’est quand le client après la séance, me félicite de l’avoir amené au septième ciel et qu’il est à ce moment le plus heureux de tous les hommes sur terre. » 

Qu’est-ce qui représente pour vous une corvée dans votre activité ?

« Assurer moi-même la communication de ma boîte, tenir ma comptabilité, aller payer mes impôts, toutes ces choses ne me facilitent pas du tout la vie. »