Dans un dessein de domination érotique ou d’expérimentation, le bondage peut s’inviter dans les mœurs sexuelles d’un couple, renforçant littéralement les liens entre les deux amants. En ficelant sa / son partenaire, elle ou il contracte certains muscles, ce qui l’amène à mobiliser ses zones érogènes différemment, d’une façon assez unique. Le bondage décuple ainsi le plaisir ressenti lorsque ses zones sont stimulées. Mais avant de s’y lancer ou de le pratiquer, il est important de connaître et appliquer certaines mesures de sécurité, pour éviter qu’un moment de plaisir ne devienne un moment de terreur.
En effet, attacher une personne comporte des risques, que ce soit dans la manière de le faire ou du fait de la constitution physique de la personne. Ainsi, avant une séance de bondage, il est primordial de passer en revue les consignes de sécurité, afin de s’assurer de son bon déroulement.
Règle n°1 : Toujours avoir des ciseaux de sécurité avec soi
Se munir d’une paire de Jesco à bouts ronds (des ciseaux de sécurité) est l’une première règle de sécurité dont il faut tenir compte. S’il arrivait que le partenaire que vous avez lié ait un malaise, il faut, si nécessaire, immédiatement couper les cordes qui le retiennent. Pour sectionner les cordes en une fois, il faut que les ciseaux de sécurité soient suffisamment tranchants. Les bouts ronds de ces ciseaux permettent de les faire passer dans l’interstice entre la peau de votre partenaire attaché et les liens qui l’immobilisent sans le blesser.
Règle n°2 : Éviter de comprimer certaines parties du corps de la personne bondée
Il faut éviter que les liens utilisés ne soient resserrés sur certaines zones du corps, afin d’éviter de bloquer la circulation sanguine et s’assurer de pouvoir passer facilement un doigt entre la corde et la partie du corps. Les points de compression à éviter sont souvent des zones où passent des artères (ce sont ces vaisseaux sanguins qui vont apporter le sang, donc l’oxygène, aux organes). Des zones comme : le cou (surtout là où passent la jugulaire et la carotide), sous les aisselles (à cause des artères brachiales), le creux du coude (où passent les artères cubitales et radiales), le creux des poignets (s’assurer que si les cordes y passent le resserrement soit suffisamment lâche pour être rapidement défait), l’entre-jambe (l’artère fémorale), le creux du genou (l’artère tibiale) et le creux de la cheville (avec la même remarque que pour le creux du poignet).
Règle n°3 : Demander à la personne bondée si elle n’a pas d’antécédents concernant sa santé
Il faut aussi que votre partenaire vous informe d’avance d’éventuels soucis de santé dont il/elle souffrirait : des problèmes respiratoires ou cardiaques, une circulation sanguine difficile, une propension aux évanouissements ou aux malaises. Vous saurez ainsi comment vous adapter à cela.
Règle n°4 : Vérifier régulièrement que le sang circule bien dans les membres
En saisissant la main ou le pied de votre partenaire, demandez-lui de presser sur vos doigts. En touchant à son membre, il faut s’assurer qu’il ne soit pas anormalement froid, et que votre partenaire n’y ressente aucun engourdissement.
Règle n°5 : Ne jamais attacher, encore moins nouer une corde au cou de son partenaire
Cette règle en rappelle une précédente et cette insistance n’est pas anodine. C’est une zone que traverse les vaisseaux sanguins pour aller rejoindre la tête, le cerveau ; donc, il ne faut jamais se risquer à comprimer le cou.
Règle n°6 : Définir avec son partenaire un mot convenu pour tout stopper
Un mot de passe de sécurité à prononcer par votre partenaire bondé(e) lui permettra, si non bâillonné(e), de vous signaler de tout arrêter s’il/elle ne veut plus continuer. S’assurer d’employer un mot atypique, comme « ciel », par exemple, au lieu de « stop ».
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