femme pouvoir

2018, la France reçoit de l’organisme AFNOR, le label Égalité. Dans plusieurs domaines, la situation des femmes s’est considérablement améliorée : violences, parité professionnelle, indépendance. Peu de pays dans le monde peuvent s’enorgueillir de telles mesures, au point que certaines personnes se demandent si le pouvoir n’est pas en train de… changer de camp. Qu’en est-il des faits et des statistiques ?

Hommes-femmes, une lutte ancestrale pour le pouvoir

Le pouvoir selon Larousse, « avoir la possibilité, les moyens physiques, matériels techniques… pour faire quelque chose ».
Initialement placées sous la responsabilité d’un tuteur masculin, les femmes n’ont cessé de se battre pour obtenir droits et indépendance. Le travail et les responsabilités dont-elles étaient chargées lors de la seconde guerre mondiale ont facilité cette ascension et permis la reconnaissance de leur savoir-faire.
Si nous entendons souvent « en France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint », il paraît important de remettre ces chiffres dans un contexte mondial : 70% des femmes dans le monde ont subi des violences et chaque année, plus de 150000 jeunes filles sont agressées sexuellement.

Femmes dirigeantes, qu’en est-il ?

Contrairement à l’Allemagne qui, depuis 2009, a su confier sa décision à la Chancelière Angela Merkel sans jamais le regretter. La France n’a pas eu cette audace lorsque Ségolène Royal s’est opposée à Nicolas Sarkozy en 2007.
Le Ministère de la Famille évoque un écart moyen de 19,2% entre les revenus masculins et féminin. Une inégalité significative se remarque aussi dans les postes à responsabilités. Une seule entreprise présente au CAC40 appartiendrait à une femme et seules 16% seraient élues maires de leur commune.
Comparativement aux années précédentes, la condition de la femme française s’est nettement améliorée. Bien qu’indispensable au bon fonctionnement de la société, un chemin très ardu reste à parcourir, pour qu’elles puissent bénéficier de la même crédibilité que leurs homologues masculins.